L'usage de la cigarette électronique
L'e-cigarette électronique crée de la vapeur. Il n'y a pas de combustion créée. C'est pourquoi ses utilisateurs sont appelés vapoteurs. C'est une distinction importante puisque des substances toxiques sont produites par la combustion du tabac produit. On peut citer les substances cancérigènes et le monoxyde de carbone à titre d'exemple. La cigarette électronique est dépourvue de tabac, de papier, des 4000 constituants chimiques indispensables pour produire des cigarettes classiques. La plupart des vapoteurs l'utilisent afin d'arrêter ou de diminuer la cigarette classique. Certains distributeurs tels que puffzer.com proposent des « puffs jetables pour arrêter de fumer ». Quand elles sont inhalées ou chauffées, certaines e-cigarettes peuvent contenir des substances nocives. Certaines substances retrouvées dans du eliquide deviennent cancérigènes. Il peut y avoir de la nicotine avec un grand pouvoir addictif dans les e-liquides. Les e-liquides et l'e-cigarette sont encadrés de façon stricte par la loi. On les considère tels des produits identiques au tabac. Il n'existe pas de standardisation des produits. Cela rend les études sur leurs effets pour la santé, longues à mener et compliquées.
L'impact de l'e-cigarette sur la santé
Désormais, l'usage de l'e-cigarette s'avère extrêmement répandu. Au-delà de la réussite grandissant de la cigarette électronique, il est essentiel de savoir chacun de ses effets sur la santé. À ce propos, les données disponibles se contredisent. Les opinions des professionnels de la santé semblent être opposées. D'un côté, les partisans de l'e-cigarette déclarent que la cigarette électronique jetable est bien moins nocive que les cigarettes classiques. Pour eux, la cigarette électronique peut être considérée telle une cigarette de remplacement. Selon eux, il vaut mieux vapoter toute sa vie au lieu de fumer toute sa vie. Cette cigarette peut surtout se révéler efficace au sein de l'aide au sevrage tabagique. D'un autre côté, chacun des opposants rappelle que la non-dangerosité de l'inhalation des substances dans la vapeur des e-cigarettes n'est pas encore démontrée. Les effets de chaque inhalation répétée sur le long terme pourraient alors être potentiellement dangereux pour la santé. Globalement, c'est le discours tenu par l'OMS.
L'e-cigarette et les jeunes
Les jeunes sont particulièrement séduits par la cigarette électronique. Ce sont les cibles privilégiées des stratégies marketing de tous les fabricants (particulièrement avec les arômes). Une enquête effectuée par Sciensano démontre que les jeunes de 15 ans jusqu'à 24 ans restent les plus curieux. Leur curiosité pour tester l'e-cigarette est très élevée. Ils n'ont pas un usage quotidien, mais plutôt occasionnel. Ils sont également plus nombreux à l'employer sans avoir fumé auparavant. Donc, il existe un risque que l'usage de l'e-cigarette (avec nicotine) entraîne chez les jeunes une dépendance à la nicotine. Certains craignent un passage simplifié à la cigarette classique chez les plus jeunes vapoteurs. Les études sur la cigarette électronique se multiplient actuellement. On ne connaît pas ses effets sur la santé sur le long terme. On sait qu'il existe moins de substances nocives et en petite quantité que la cigarette classique dans l'e-cigarette. Certains l'utilisent pour réduire les dommages relatifs au tabac. D'autres (3/4 des vapoteurs) l'utilisent en même temps que la cigarette classique.
Les conseils sur la cigarette électronique
La Fondation contre le Cancer se met à l'inverse d'une idée répandue. Elle rappelle que la réduction de la consommation de cigarettes ne minimise pas pour autant le risque de maladies cardiovasculaires. Cela apporte une faible limitation du risque de cancer. Le CSS (Conseil Supérieur de la Santé) conseille de recourir aux techniques de sevrages approuvées et classiques pour arrêter de fumer. Et pour tous ceux qui ne veulent pas s'en servir, il est envisageable de passer à la cigarette électronique. Cela est valable avec des dosages de nicotine adaptés et durant la période du sevrage. Il faut rappeler que ses effets sur le long terme sont toujours inconnus. Il se peut que « fumer » soit plus dangereux que « vapoter ». Toutefois, il faut encore confirmer ce risque. En attendant, le CSS encourage la prévention pour les non-fumeurs et les jeunes. Il conseille également la prudence à tous. Il est toujours préférable de choisir un clearomiseur adapté à chaque vapoteur.